La conférence saoudienne surnommé « Davos dans le désert » est revenu la semaine dernière. Les entrepreneurs et les dirigeants politiques ont fui le somptueux sommet de l’année dernière à Riyad sur l’investissement, qui a eu lieu quelques semaines à peine après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi par des agents saoudiens.
Mais leur retour à l’initiative pour les investissements futurs cette année indique que l’Arabie saoudite est ouverte au commerce et que les entreprises américaines ne veulent pas rater l’occasion. Les dirigeants de JPMorgan Chase, Goldman Sachs, Blackstone et SoftBank, ainsi que Steve Mnuchin, secrétaire au Trésor américain, et Jared Kushner, gendre du président Trump et conseiller principal, figuraient parmi les 300 orateurs de 30 pays.
L’introduction en bourse
L’introduction en bourse est une pierre angulaire du plan Vision 2030 du Prince Mohammed visant à préparer l’économie saoudienne à l’ère post-pétrolière. Les atteintes aux droits humains « ont entaché l’image de l’Arabie saoudite et accru les risques d’atteinte à la réputation des investisseurs.
Ci-dessous les détails de cette nouvelle :
Les problèmes vont bien au-delà de Khashoggi. Les investissements étrangers directs en Arabie saoudite ont fait l’objet d’un cratère après la soi-disant rafle anti-corruption du prince héritier en 2017″, lorsqu’il a emprisonné bon nombre des personnalités les plus en vue du pays dans le Ritz-Carlton à Riyad.
Besoin d’investissement
Les grandes entreprises de technologie sont restées à l’écart. Mais les critiques de l’industrie montrent principalement à quel point les leaders technologiques sont sensibles aux crises des médias.
En fin de compte, quelques PDG ne se présentant pas à une conférence comptent moins que le fait que des sociétés de la Silicon Valley telles que SAP et Amazon Web Services poursuivent leur expansion en Arabie saoudite. Cela aurait été le moment idéal pour le monde de demander des comptes aux Saoudiens. Le royaume a désespérément besoin de beaucoup d’argent pour financer l’avenir d’Aramco.