Son régime politique est encore une monarchie absolue. Le roi est à la fois chef de l’État, chef du gouvernement et, bien entendu, chef de l’armée. Il possède les trois pouvoirs. Comme il y a accédé sans élection, il n’a aucun compte à rendre.
Ses pouvoirs
Ce dernier dirige le pays et le gouvernement en se basant sur les lois du Coran et de la Sunna. Ainsi, le pouvoir du roi connaît des limites par la charia et les traditions saoudiennes. Mais pour le choix de l’héritier, le souverain doit recueillir un consensus au sein de la famille royale et parmi les leaders religieux pouvant influencer ce choix. Le roi peut également nommer le gouvernement ainsi que les hauts fonctionnaires civils et militaires.
Pas séparation des pouvoirs
Le principe de séparation des pouvoirs n’est pas appliqué en Arabie Saoudite. Il s’agit d’un gouvernement unitaire et centraliste sans aucun contrepouvoir. C’est le pilier angulaire du royaume.
L’absence de véritables contrepoids
En Arabie saoudite, comme dans la plupart des pays musulmans, il n’existe aucun organe politique ou juridictionnel pour faire contrepoids face au pouvoir central. Il n’y a pas lieu de contrôler la constitutionnalité des textes réglementaires et législatifs, ni le respect des domaines d’intervention de la loi et du règlement. Seuls les Oulémas ou les leaders religieux peuvent remplir ce rôle et uniquement si le roi se détourne des principes de la religion islamique.
Les partis politiques et les élections
Bien évidemment, étant donné que les héritiers princiers sont nommés, il n’y a pas d’élection en Arabie Saoudite. Il en va de même pout les partis politiques et les syndicats qui ne sont pas autorisés. La seule formation politique admise est le parti vert d’Arabie Saoudite. Cependant, il n’existe pas légalement. Ceci étant, il y a certains mouvements opposants qui sont dirigés, soit par une jeune génération d’intellectuels formés dans les universités saoudiennes, soit par des fondamentalistes islamiques.