Célèbre pour son pétrole, l’Arabie Saoudite est également le pôle de l’Islam grâce au pèlerinage des musulmans à la Mecque. Ce pèlerinage est le cinquième pilier du culte. Elle ne s’arrête pas là : cette coutume religieuse s’imbrique également dans la politique, car les commandements d’Allah tiennent une place prépondérante dans cette communauté quasi musulmane.
La conquête de la mecque et de médine
Le royaume d’Arabie Saoudite est vu le jour grâce à une association entre la lignée Saoud et le prêcheur Mohammad Ibn Adb al-Wahhab. Ces derniers sont devenus les conservateurs des Lieux Saints que sont la Mecque et Médine, conquis en 1924. Pouvoir et religion ne sont plus alors dissociables, d’autant que le wahhabisme, l’interprétation rigoureuse de l’Islam, régit presque la répartition des pouvoirs et la désignation des souverains de l’Etat. De plus, le pèlerinage à la Mecque légitimisme le pouvoir et contribue à la notoriété de la nation. En outre, il est nécessaire d’entreprendre de grands projets d’infrastructures pour accueillir, chaque année, des milliers de musulmans qui viennent expier leurs fautes. Aéroports, hôtels, infrastructures médicales, etc. L’Arabie Saoudite se doit d’allier religieux et politique. Le gouvernement s’implique également dans la formation des étudiants qui restent dans les universités religieuses du pays.
La religion et le droit saoudien
En Arabie Saoudite, on retrouve aussi la dimension religieuse dans le droit, notamment constitutionnel, civil, pénal et administratif. Il s’agit de la loi islamique, communément appelée la charia. Toutes les décisions quotidiennes du roi, que ce soit dans les lois ou dans les proclamations royales, doivent s’y conformer. Les Oulémas, théologiens garants de la tradition religieuse, y veillent particulièrement. Un des sujets les plus délicats : l’émancipation des femmes. Mais le pouvoir royal, tout en respectant les avis des Oulémas, peut tout de même procéder à quelques réformes.