Essentiellement connue pour ses coutumes particulières ainsi que la dureté de ses lois, l’Arabie Saoudite se révèle aussi comme un pays où il fait bon investir. Déjà, c’est la première puissance du Moyen-Orient. Et en plus, sa politique est tout à fait ouverte aux discussions avec les acteurs étrangers. Il est temps d’en découvrir plus.
Détentrice de l’or noir
La quantité du pétrole saoudien est évaluée à près de 267 millions de barils, ce qui en fait la deuxième plus grosse réserve au monde. Il y a peu, le pays était à la première place. Mais malheureusement, le Venezuela l’a vite devancé, avec ses 297 millions. Le pétrole saoudien, bien que gardé dans un pays ayant une centaine de champs, s’agglutine surtout à l’intérieur de huit d’entre eux, dont Ghawar. Celui-ci emmagasine, à lui tout seul, 70 millions de barils. Normal si les investisseurs étrangers souhaitent s’accaparer de ce marché florissant sur les lieux.
Une ouverture sur plus de secteurs
La loi sur les IDE a finalement autorisé les entreprises étrangères à se pencher sur presque tous des secteurs de l’économie. Seule une « liste négative » n’est pas comprise dans le lot. Fort heureusement, comme la nation est de plus en plus favorable aux échanges à l’international, celle-ci s’appauvrit progressivement. A l’opposé de la Chine, les firmes étrangères ne sont plus obligées de contracter des partenariats avec les firmes locales pour leur commerce. Aussi, elles ont le droit d’acquérir des immobilisations pour le bon fonctionnement de leurs activités. Quoi qu’il en soit, le Centre des Services d’Investissement (ISC) doit donner son aval, en accordant une licence aux demandeurs étrangers, dans un délai de trente jours. C’est la seule institution qui pourrait être un obstacle pour les personnes morales désireuses de s’implanter sur le territoire du roi Abdallah.