Beaucoup ont longtemps que le secret de la croissance économique saoudienne était et resterait son pétrole de 267 millions de barils. Pourtant, dès la fin des années 1970, le Ministre de l’Industrie de l’époque avait déclaré que la véritable richesse du pays était, sans aucun doute, l’industrialisation. Pas tout à fait faux lorsque l’on se tourne vers ce secteur qui est, certes, en retard, mais qui a un fort potentiel.
Des transferts de technologie en vue
Pour s’orienter vers ces transferts, il serait plus judicieux pour le pays d’allouer son surplus budgétaire (découlant de l’exploitation pétrolière) vers l’achat de ses propres ressources technologiques. Sinon, les contrats offset restent toujours une alternative. Il s’agit d’un accord permettant à une entreprise d’investir dans un territoire si elle accepte de prêter sa technologie à son industrie.
Le besoin de diversification
Le commerce du pétrole assure des revenus constants à l’Arabie Saoudite. Néanmoins, ne pas sortir de se zone de confort lui fait rater de superbes occasions d’investir dans son industrie. Aussi, le pays importe une grande quantité de produits, quantité que l’on pourrait réduire en produisant soi-même ce qui est nécessaire. Même si le pétrole occupe encore une place prépondérante au sein de l’économie saoudienne, il y a déjà un effort notable de la part du royaume : l’or noir ne représentait plus que 84 % des exportations en 2013, une réduction de 9 % comparée à cinq ans auparavant.
La fin d’année 2014 a manifesté officiellement le désir de l’Arabie Saoudite de collaborer avec l’international pour profiter de son savoir-faire technologique. Ceci a été déclaré durant le Sommet de Lima sur le Climat. Plus en détail, elle sollicite le transfert technologique au niveau des énergies renouvelables. Le roi, quant à lui, a souhaité se consacrer à développer le nucléaire civil.