Nombreuses sont les organisations internationales qui ont interpellé l’Arabie Saoudite en raison de son système judiciaire quelque peu extrémiste. Il s’agit trop fréquemment d’un terrain d’injustice, dans lequel on retrouve des pratiques peu conventionnelles. La Communauté Internationale, via les organismes, comme Amnesty International, a déploré les manquements dans les décisions de la justice saoudienne ainsi que dans leur application.
Des arrestations et des détentions arbitraires
Des détentions prolongées sans inculpation et sans jugement sont devenues des pratiques banales en Arabie Saoudite. On ne compte plus les personnes enfermées pendant plus de six mois en prison sans être déférées devant un Tribunal. Le droit à l’avocat ainsi que l’équité des procès sont également remis en cause dans le royaume. La cerise sur le gâteau : les interrogatoires sont tenus secrets.
La torture et les autres mauvais traitements
Le recours à des mauvais traitements est courant dans les prisons, voire durant quelques procès ouverts au public. D’anciens détenus et accusés osent témoigner afin de dénoncer les séances de tortures qu’ils ont subies injustement. Concernant les aveux, ils sont obtenus à l’aide de contraintes (physique et/ou morale). Les victimes sont, quelques fois, même condamnées, et ce, même après avoir avoué sous la torture. La pire chose est sans doute les bourreaux qui ne sont jamais punis, ni même effrayés par les enquêtes menées sur leur cas.
Les pénitences inhumaines, dégradantes
Outre les pratiques clairement illégales dans les prisons, la justice saoudienne prononce également des jugements dégradants ou cruels, comme la flagellation en public. Le harcèlement, l’insulte et la diffamation accompagnent, bien évidemment, celle-ci. Un bloggeur en a d’ailleurs payé les frais en 2014 avec une peine de 1 000 coups de fouets. Même le fait de prendre place aux cotés des chiites peut conduire à une condamnation des plus atroces en Arabie Saoudite.