La perception que l’on a de l’Arabie Saoudite est souvent erronée. En effet, même si le pays est assez fermé, cela ne signifie pas que l’on ne puisse pas s’y rendre pour y lancer son affaire. D’ailleurs comme tout autre statut d’entrepreneur, être freelance à l’étranger est aussi possible et donne droit à de nombreux avantages. Et l’Arabie Saoudite est un pays qui propose de multiples opportunités pour les entrepreneurs.
Pourquoi l’arabie saoudite pour créer son entreprise ?
Ce pays peut paraître intimidant pour l’expatriation, surtout pour la création d’une entreprise. Mais, les autorités optent désormais pour l’ouverture et attendent que des investisseurs étrangers viennent créer des emplois, partager leur savoir-faire, et ainsi prendre part à une économie remarquablement florissante. Sachez que ce pays dispose de nombreuses qualités pour en faire le candidat idéal pour la création d’entreprise. La politique d’ouverture de l’état se voit dans les actions qu’il entreprend. En effet, une baisse de 50 % a été effectuée au niveau des frais de manutention portuaire en 2008. De plus, le pays a été élu meilleur endroit pour faire des affaires dans l’ensemble de la MENA (Middle East and North Africa), désignant la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, par la Banque mondiale. Pour être plus claire, la législation saoudienne autorise les étrangers à détenir la totalité de leurs projets, même dans le secteur immobilier. Outre ces nombreux avantages, vous pourrez également bénéficier d’un régime fiscal plus souple.
Le choix de la forme juridique en arabie saoudite
Comme dans le reste du monde, l’adoption d’une forme juridique est obligatoire en Arabie Saoudite. D’ailleurs, vous avez plusieurs choix. Parmi eux, je note le sharikat Tawsiyah Bel-ashom ou une association limitée par action. Ce statut requiert deux associés au minimum et 50 au maximum. Notez qu’au minimum, un de ces associés doit être responsable de façon illimitée. Concernant la responsabilité des autres collaborateurs, celle-ci équivaut à ce qu’ils ont respectivement apporté dans le capital. Il y a aussi le SAM ou Sharikat Al-Mossahamah, c’est-à-dire une société à responsabilité limitée publique. Pour en profiter, l’entreprise doit être constituée de 5 actionnaires au minimum et doit disposer d’un capital moyennant les 2,08 millions d’euros. Ensuite, je cite la propriété exclusive qui est similaire à l’EURL. Cette option permet de créer une entreprise même avec un seul associé. Puis, le sharikat Tadhamou qui nécessite au moins deux partenaires et requiert un capital minimum de 105 000 euros. Enfin, n’oubliez pas le sharikat Zat Massouliyyah Mahdoodah ou SMM qui est une société à responsabilité limitée privée. Pour ce dernier, il faut au minimum 5 collaborateurs, et ceux-ci doivent apporter au moins 105 316 euros.