C’est sûrement l’un des défis les plus durs que le royaume doive relever, car il sait pertinemment que le pétrole est le produit qui lui assurera toujours, à coup sûr, des revenus constants parmi tous ceux qu’il commercialise dans le monde. Mais la question de l’éthique remet en cause la non-participation de l’Arabie Saoudite à la protection de l’environnement. Comment peut-elle alors y contribuer ?
La destruction de ses propres réserves
Le fait est que l’Arabie Saoudite survit depuis grâce à son or noir. Elle doit donc, en plus d’exporter le pétrole, en consommer pour la rentabiliser. Mais cette fois, elle s’engage à brûler le trop plein afin de respecter l’accord qu’elle a signé concernant la baisse du CO2 émis.
Le commerce pétrolier plus internationalisé
Au lieu de garder le pétrole qu’elle produit sur son territoire, l’Arabie Saoudite compte dorénavant principalement cibler les acheteurs étrangers afin de se « débarrasser » du surplus de CO2 émis. D’ici les quinze années à venir, elle promet une réduction d’au moins 130 millions de tonnes de CO2 par an. C’est sur cette dernière option que le royaume doit viser pour optimiser l’utilisation du pétrole. Mais sur quoi se concentreront alors les activités nationales ? Eh, bien ! Comme le pays se plaint tout le temps d’être en retard au niveau industrialisation, c’est une occasion en or, pour lui, de redresser la situation. D’une part, il exportera le pétrole. D’autre part, les revenus générés par celui-ci pourront servir à effectuer des transferts de technologies.
Comme on peut le voir, la réduction de la quantité de CO2 n’est pas un frein absolu au développement de l’économie saoudienne. Avec la décision de respecter l’environnement, l’Arabie Saoudite peut se constituer un avantage concurrentiel durable, capable de déstabiliser même ses concurrents les plus forts.