Le pays du roi Salman va investir dans le pays du Président Hollande. Incroyable, dirait la plupart d’entre nous. Et c’est pourtant la réalité. Tout ceci a été permis grâce à l’acharnement du Premier Ministre français, Manuel Valls, qui a fait des pieds et des mains afin de convaincre son excellence saoudienne. Ses trois visites, en moins de neuf mois, ont amené les deux nations à passer des deals valant approximativement 10 milliards EUR.
Axe 1 : les PME françaises
Le gouvernement saoudien a, suite aux accords passés, convenu d’allouer un budget spécialement destiné à financer le développement de PME françaises dans certains secteurs, à savoir le digital et les énergies renouvelables. Pour ce premier projet seulement, l’Arabie Saoudite va dépenser près de 2 milliards EUR. Celle-ci trouve son intérêt dans la mesure où les NTIC sont les nouveaux éléments garants de réussite à notre ère du tout connecté. On peut également penser qu’en aidant la France à développer sa technologie, le royaume saoudien bénéficiera d’un transfert de connaissances.
Axe 2 : le domaine naval
Riyad souhaite, à son tour, renforcer la puissance de son armée navale. Pour ce faire, elle a fait la commande d’une trentaine de patrouilleurs rapides made in France. En outre, cet axe met aussi en relief la mise en place d’une coopération entre les deux pays afin de discuter d’éventuels projets navals.
Axe 3 : l’homme et ses droits
Un sujet délicat dans un pays où, seulement en 2016, 57 exécutions ont déjà été recensées. Il est évident que la France a l’intention d’inculquer diplomatiquement l’importance des droits de l’homme, aussi infâme qu’il soit, dans tout société. Elle chercher sûrement à lui conseiller des sanctions pénales plus « justes » pour les crimes les plus « graves ».