Le tourisme n’est véritablement pas le point fort du royaume saoudien. Bien sûr, nous ne parlons pas de l’Omra, le pèlerinage des fidèles musulmans à la Mecque. Il s’agit, en réalité, des prestations peu satisfaisantes que performe le royaume du roi Salman envers ses visiteurs.
Un pays « repoussant » pour les étrangers
Pas étonnant pour un pays dont les règles de vie sont étroitement liées aux commandements du Coran. Pour certains locaux, cela est déjà un vrai calvaire, surtout pour les minorités qui sont un tantinet ignorées par la justice saoudienne. Citons, à titre d’exemple, les femmes qui sont contraintes de se soumettre aux hommes et qui ne peuvent pas non plus jouir de certains droits, comme celui de conduire une voiture. Les étrangers, eux-mêmes, sont dans l’obligation de respecter la Charia. Sinon, des sanctions lourdes risquent de peser sur eux.
Un manque d’investisseurs
Cette récession économique en partie causée par le tourisme s’explique par le manque d’investisseurs sur place. A l’heure actuelle, les finances du pays ne se portent pas bien. Son taux d’endettement atteint les 2 %. Il souhaite diversifier son économie en se lançant vers l’industrialisation. Et il n’est pas à blâmer, car il s’agit juste de la volonté de rattraper son retard dans ce domaine. Mais peut-être que le tourisme devrait être la nouvelle priorité étant donné que l’Arabie Saoudite, outre son dénominatif de lieu de pèlerinage, peut aussi apporter une qualité de services optimale à ses clients.
Le projet principal : la révision des infrastructures
Il est sans doute temps, pour l’Arabie Saoudite, de se lancer vers la rénovation de ses infrastructures. Il serait judicieux, pour lui, de mettre ses hôtels aux normes et de bien entretenir ses sites touristiques. Aussi, avec la France qui a conclu des accords s’élevant à 10 milliards EUR avec elle, on peut s’attendre à ce que des touristes soient incités à venir sur les lieux pour en découvrir davantage.