La religion islamique s’immisce grandement dans le droit saoudien. D’ailleurs, cette dernière régit tout l’univers politique et social du royaume. C’est pourquoi le système juridique du pays est particulier. Toutes les personnes présentes sur le territoire saoudien, même les étrangers, se doivent de respecter les principes religieux, sous peine de sanctions.
Les fondements du droit saoudien
La Charia, ou la loi islamique, est le paramètre principal qui influence le droit en Arabie Saoudite. Toute puissante, cette loi regroupe l’ensemble des incriminations et des peines encourues. Il n’y a pas de droit pénal proprement dit dans le royaume saoudien. C’est la Charia, dont les sources sont le Coran et les Traditions du Prophète Mahomet, qui régit toutes les facettes : juridique, politique ou social. Quant aux lois, au lieu du contrôle de constitutionnalité dans les pays occidentaux, elles doivent être conformes à la Charia. Celles-ci s’appliquent à tous les résidents (permanents ou de passage) dans le pays.
L’organisation du système judiciaire
Les litiges dans les domaines familiaux, personnels, pénaux et civils sont du ressort des cours islamiques. Elles comportent également divers niveaux avec des tribunaux de première instance, des cours d’appel et une cour suprême. Le système judicaire saoudien comprend également des tribunaux administratifs. On peut dire que le double degré de juridiction est respecté. Néanmoins, les décisions sont rarement cassées ou déboutées.
La police religieuse
Pour faire respecter la loi islamique, le gouvernement saoudien emploie une police religieuse nommée « Muttawa ». Cette police, comme son nom l’indique, est chargée de faire respecter la Charia. L’infraction les plus graves par rapport à la religion est la consommation de porc ou d’alcool ainsi que les activités homosexuels. Cette entité a également le droit de poursuivre et même d’agresser les étrangers qui se dérobent aux lois islamiques (les règles de bienséance et vestimentaires).