Madâ’in Salih est une destination touristique à ne pas rater, lors d’une visite en Arabie Saoudite. Se situant dans le désert saoudien, elle a été longtemps négligée en raison d’une ancienne malédiction. C’est le premier site saoudien qui a figuré dans la liste des Patrimoines Mondiaux de l’UNESCO.
Les villes de Salih
Situées au Nord Ouest du Royaume, les villes de Salih tirent leur nom de celui du prophète qui, selon le Coran, aurait tenté de convertir la tribu de Thamoud au culte du dieu unique. Cette légende n’a toutefois pas été à l’origine de leur construction. En effet, sa présence n’a pas été archéologiquement prouvée. Ce site est principalement constitué de tombes monumentales sans doute réservées aux notables de la ville.
Le premier site saoudien sur la liste des patrimoines mondiaux de l’unesco
L’exploration de ce site commence assez tardivement, au début du XXème siècle. Mais ce n’est qu’en 2001, lors d’une mission archéologique conjointe entre les Français et des Saoudiens dont l’objectif a été de mener des fouilles sur le site, que les découvertes ont pris de plus en plus d’importance aux yeux des archéologues. En Juillet 2008, Madâ’in Salih est devenu le premier site saoudien nommé Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
La malédiction
Selon le Coran, le prophète Salih désigna une chamelle comme bête miraculeuse et témoignage de l’existence d’un dieu unique. Il ordonna alors à la tribu des Thamoudéens de ne pas faire de mal à cette « chamelle de Dieu ». Ces derniers ont toutefois désobéi et l’ont tuée. Trois jours plus tard, selon les prédictions du prophète, le peuple fut détruit à la suite d’un cri. Depuis cet incident légendaire, les Saoudiens se méfient de ce site.