On parle souvent des déboires de l’Arabie Saoudite, notamment dans les domaines politique et économique. Mais avant de se lancer dans l’analyse de la situation actuelle et de faire des estimations, il convient mieux de présenter économiquement le pays.
La première puissance économique du moyen-orient
Déjà que le pays rayonnait en étant le pilier de l’Islam sunnite dans cette région, il caracole encore en tête du volet économique. L’atout principal de l’Arabie Saoudite est, cela va sans dire, son pétrole. Mais les IDE résultant des accords avec les pays occidentaux contribuent également à la croissance économique de celle-ci. Cette croissance a néanmoins connu une baisse à partir de 2015 en raison de la baisse du prix du baril de l’or noir à 50 USD. Ce sont, en fait, les investissements au niveau du social qui ont conduit à cette récession.
Les secteurs économiques de l’arabie saoudite
Le secteur primaire (l’agriculture, l’élevage, etc.) occupe 2 % du PIB national. Un Saoudien sur 20 s’y consacre. Il est dommage qu’avec le budget que l’Etat lui alloue, il reste peu performant. Mais ceci s’explique par les conditions climatiques (la sècheresse) qui ne sont pas propices à l’agriculture, d’où la nécessite d’importer massivement.
Le secteur secondaire (l’industrie), quant à lui, constitue presque 60 % du PIB du pays. Bien évidemment, c’est principalement grâce à l’extraction et à l’exportation de l’or noir. Le gouvernement garnit quatre cinquième de son budget grâce à ce produit.
Le secteur tertiaire (les services) a aussi une place importante dans le PIB national : 40 % environ. Fort heureusement, l’Arabie Saoudite est un site touristique avec ses musées et ses différentes mosquées. Ce secteur est d’ailleurs des plus florissants, lors du pèlerinage des musulmans à la Mecque. Les hôtels, restaurants et établissements offrant des services de qualité aux touristes explosent leur chiffre d’affaires.