Construction qui se terminera sans doute, d’ici quelques années, la Kingdom Tower sera considéré comme le gratte-ciel le plus haut du monde. Il trônera parmi les étoiles avec son kilomètre de hauteur et offrira une vue spectaculaire sur la Mer Rouge. On peut dire que l’Arabie Saoudite voit les choses en grand.
Des dimensions vertigineuses
Dépassant la tour Khalifa de Dubaï qui culmine à 828 m, la future Kingdom Tower sera haute de plus d’un km, soit 1 001 m. Gigantesque, ce gratte-ciel comptera 167 étages et 59 ascenseurs. Ces derniers seront conçus pour parcourir 10 m par seconde : un gain de temps important. Élaboré par l’architecte Adrian Smith, le projet présente un réel défi. La hauteur pose des problèmes de stabilité. C’est pourquoi elle aura la forme d’un triangle pour mieux lutter contre les vents et pour pouvoir résister aux températures changeantes dues à l’altitude.
Un coût de construction démesuré
En raison de son volume incommensurable, on se doute que les frais de construction doivent être colossaux. En effet, les travaux de la Kingdom Tower nécessitent pas moins de 1,2 milliard EUR. Après la tour de Dubaï, les Emirats du pétrole entrent en compétition pour obtenir la plus haute tour au monde. Le prince d’Arabie Saoudite, Al Saoud, la finance entièrement. Si la construction a débuté en avril 2013, la tour sera normalement achevée en 2020.
Des réactions vis-à-vis du projet princier
Outre la tour, le prince souhaite ériger une ville à ses côté, laquelle s’appellera « Le Royaume ». Face à tant de démesures et à l’importance des coûts engagés, le projet a eu un accueil très controversé. Quand certains voient cette tour comme une richesse culturelle, d’autres voient les revers que ce projet peut avoir sur l’économie du pays. Effectivement, certains assimilent la tour à une icône qui aura pour mission de symboliser la richesse et la puissance de l’Arabie Saoudite, tandis que d’autres remettent en question les motifs socio-économiques qui auront des impacts financiers négatifs.